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dimanche 14 novembre 2010

NBA: Arenas revient au combat


BILAN DE LA NUIT NBA: 19e NUIT

RÉSULTATS
Charlotte - Utah: 95-96
New Jersey - Orlando: 90-91
Cleveland - Indiana: 85-99
Miami - Toronto: 109-100
Chicago - Washington: 103-96
Memphis - Boston: 112-116 a.p.
New Orleans - Portland: 107-87
Milwaukee - Golden State: 79-72
San Antonio - Philadelphie: 116-93

AU TOP
1. NASR MOHAMED (Charlotte): on a dû se pincer, du côté de San Antonio, ce matin, à la vue des statistiques de Mohamed face à Utah. Et on n'est pas loin de penser qu'il en a été de même dans sa propre équipe de Charlotte. Brave soldat, parfois capable de briller en défense, et encore, le pivot des Bobcats n'a jamais été un cador en attaque, ce qui avait fini par lasser Pop' qui croyait pourtant en lui chez les Spurs. Trop soft, il avait été dégagé sans ménagement. Cette nuit, il a été massif en défense et éblouissant en attaque. Comme quoi, en basket, tout est possible...
STATS: 22 PTS (10/16), 20 RBD, 2 AST, 4 BLK

2. DWAYNE WADE (Miami): remis d'aplomb face à de faibles Raptors, le Heat a pu compter sur son fils chéri, préposé à la table de marque quand James se partage entre scoring et organisation (23 PTS, 11 AST). Devant une équipe plus talentueuse en attaque d'en défense (Bargnani 22 PTS, De Rozan 21), Wade a pu attaquer le cercle sans crainte, comme en témoigne son dunk bestial sur la tête du pauvre Amin Johnson après avoir contourné toute la défense canadienne. Une façon de remettre les choses au clair. Il faudra attendre une opposition plus féroce pour savoir si le message est véritablement passé...
STATS: 31 PTS (11/16), 8 RBD, 2 AST, 1 BLK, 1 TO

3. DANNY GRANGER (Indiana): le pistolero des Pacers a ressorti son colt face à Cleveland, transpercé par le tir de barrage de cet arrière décidément capable de tout. Et comme en plus Dunleavy a aligné un deuxième bon match de suite (20 PTS, une folie) et que Hibbert a été au niveau habituel (16 PTS, 13 RBD), Indiana s'est imposé assez facilement face à des Cavs trop tendres depuis le départ à Miami de qui-vous-savez.
STATS: 24 PTS (13/21), 2 RBD, 2 AST, 1 STL, 3 TO

4. ZACH RANDOLPH (Memphis): incontestablement, le balèze du Tennesee revient en force et en forme, et Memphis lui doit, ainsi qu'à Rudy Gay évidemment (auteur de 22 PTS, et notamment du shoot au buzzer pour décrocher la prolongation) d'avoir autant accroché Boston. le surpuissant intérieur des Grizzlies s'est montré absolument impeccable, tenant à lui seul la raquette face aux offensives d'un collectif sans faille, boosté par l'activité du Shaq (18 PTS). Et rien que ça, c'est toute une performance...
STATS: 21 PTS (10/14), 11 RBD, 1 AST, 2 TO

5. BRANDON JENNINGS (Milwaukee): dans un match où tout le monde ou presque était déréglé, l'ancien meneur de Rome n'a pas forcément été irréprochable; mais son activité a largement compensé son mauvais pourcentage au shoot (31%). D'autant qu'avec de tels chiffres, Jennings a été loin d'être ridicule. Ainsi, côté Bucks, le banc (Ilyasova, Maggette, Boykins, Dooling...) a ramené un effroyable 1/18, quand les titulaires d'en face (Curry, Wright, Biendris et Gadzuric) tentaient désespérément de soutenir la comparaison (6/35), à la notable expression d'Ellis, comme toujours (24 PTS). Résultat, Milwaukee et Jennings ont fini par remporter ce concours de briques. Une victoire, vraiment ? Pas pour le basket, en tout cas.
STATS: 19 PTS (6/19), 11 RBD, 6 AST, 2 STL, 2 BLK, 5 TO

LE FLOP
ANTHONY PARKER (Cleveland): le temps passe vite, décidément. Et il est cruel avec le talent. Il y a dix ans, et même un peu moins, Anthony Parker était une superstar en Europe, peut-être même LA surperstar de l'Euroleague, décisif avec Rome, Tel Aviv... Venu sur le tard en NBA, Parker n'a évidemment jamais atteint de tels sommets dans la Grande ligue mais a su y creuser son trou. Mais, à 35 ans, il semble aujourd'hui accuser le poids conjoint de son âge et de ses efforts passés. Face à Indiana, il a complètement déraillé, usant et abusant de tickets de shoot vraisemblablement périmé. Parker a du talent, mais son corps peut-il encore lui permettre de l'exprimer ?
STATS: 3 PTS (1/8), 8 RBD, 3 AST, 2 TO
(Thornton, des Wizards, aurait eu sa place avec son piteux match contre les Bulls: 6 PTS à 3/10, 4 RBD, 1 AST, 5 TO, 3 contres subis)

LA SURPRISE
GILBERT ARENAS (Washington): alors là, c'est peu dire qu'on ne s'attendait pas à telle rédemption. Pathétique ces derniers jours, Arenas a rappelé à tout le monde quel formidable joueur il était, et surtout, il aurait pu être s'il ne s'était dispersé dans des gamineries de bas étage. Recentré, il a rayonné comme rarement ces dernières années (OK, c'était pas compliqué) pour démontrer à tout le monde, au rookie Wall, aux observateurs, à la NBA et sans doute un peu à lui même qu'il n'était pas fini. D'accord, on s'incline. Mais de là à penser que c'est autre chose qu'un coup d'éclat passager...
STATS: 30 PTS (11/22), 6 RBD, 4 AST, 2 STL, 5 TO

L'ACTION
Bizarrement, le mouvement qui nous a séduit ne figure pas dans le top 10 de la NBA. Pas grave. Le basket est un sport collectif, alors on assume notre choix: Milwaukee a la balle face à Golden State. Jennings donne le ballon à Salmons, passe à Gooden ligne de fond qui volleye pour Bogut, lancé, dont le dunk sous le nez de Jeff Adrien fait encore trembler le panneau. ça, c'est de la circulation de balle!



Et pour ceux qui aime le rugueux, l'animal, le brutal, un petit supplément poivré: le alley-oop surpuissant d'André Iguodala sur une passe de Thaddeus Young, face aux Spurs. Qui a dit que c'est la chose qu'il a réussi pendant le match ???

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