LES FRENCHIES DE LA NUIT
Une avalanche de bleu, de blanc, de rouge. Un déluge de points bien de chez nous, inscrits par une escouade tricolore incroyablement en verve. A commencer par BORIS DIAW, impérial avec Charlotte face à Washington, et, pour tout dire, décisif lors de la victoire des Bobcats (85-93). On a suffisamment pesté contre le manque de leadership de Bobo pour applaudir des deux mains et du reste lorsqu'il prend ainsi ses responsabilités. Et peu importe qu'il ait perdu quelques ballons (4), c'est bien la preuve qu'il s'est fait violence et a tenté des choses difficiles. Il a été un adjoint parfait à Gerald Wallace, à qui on n'a pas besoin de demander de s'impliquer (25 PTS, 14 RBD). Si seulement Bobo pouvait garder cet état d'esprit... Chiche ?
NICOLAS BATUM, lui, continue sur sa lancée. Devenu clairement la troisième option offensive des Blazers, il a profité de la méforme - passagère sans doute - de Aldridge (10 PTS) pour se démultiplier, y compris en attaque, imité par André Miller (19 PTS, 10 AST). Si cela n'a pas suffi, c'est uniquement parce que le duo Durant - Westbrook était en fusion (70 points à eux deux !!!). Portland aurait pourtant pu réussir à l'emporter si Fernandez avait réussi sa tentative à trois points à trois secondes de la fin... après un rebond de Batum.
Mais si un Français mérite plus qu'un autre d'être loué pour sa douce nuit, c'est bien MIKE PIETRUS. Apparemment, le séjour courte durée passé sur le banc a reposé son poignet et son moral. Lancé face à Toronto, l'ailier antillais a artillé comme jamais à trois points, et uniquement à trois points, permettant même à son équipe de revenir à deux points des Canadiens... avant de tout gâcher sur la dernière remise en jeu. Mais qu'importe, après tout, si Orlando a perdu au final (106-110), le cadet des Piétrus a peut-être retrouvé son allant et son adresse. S'il parvient à rester sur cette fréquence, il est - peut-être - le chaînon manquant à son équipe. A condition que Richardson, Lewis et Carter soient plus inspirés que la nuit dernière (24 PTS à eux trois !).
Pour le reste, les Français concernés par la nuit NBA n'ont pu briller... tout simplement parce qu'on ne leur en a pas laissé l'occasion: RONNY TURIAF n'était pas sur la feuille de match d'une équipe des Knicks en petit comité (8 joueurs seulement utilisés, avec 9 points seulement venus du banc...) et logiquement battue (112-103) par Minnesota et Kevin Love dans une autre dimension (31 PTS, 31 RBD !). IAN MAHINMI a joué moins d'une minute face à Philadelphie (99-90 pour les Mavericks), alors que ses compatriotes ALEXIS AJINÇA et RODRIGUE BEAUBOIS étaient encore absents. C'est bien la seule déception de cette nuit merveilleuse.
NICOLAS BATUM, lui, continue sur sa lancée. Devenu clairement la troisième option offensive des Blazers, il a profité de la méforme - passagère sans doute - de Aldridge (10 PTS) pour se démultiplier, y compris en attaque, imité par André Miller (19 PTS, 10 AST). Si cela n'a pas suffi, c'est uniquement parce que le duo Durant - Westbrook était en fusion (70 points à eux deux !!!). Portland aurait pourtant pu réussir à l'emporter si Fernandez avait réussi sa tentative à trois points à trois secondes de la fin... après un rebond de Batum.
Mais si un Français mérite plus qu'un autre d'être loué pour sa douce nuit, c'est bien MIKE PIETRUS. Apparemment, le séjour courte durée passé sur le banc a reposé son poignet et son moral. Lancé face à Toronto, l'ailier antillais a artillé comme jamais à trois points, et uniquement à trois points, permettant même à son équipe de revenir à deux points des Canadiens... avant de tout gâcher sur la dernière remise en jeu. Mais qu'importe, après tout, si Orlando a perdu au final (106-110), le cadet des Piétrus a peut-être retrouvé son allant et son adresse. S'il parvient à rester sur cette fréquence, il est - peut-être - le chaînon manquant à son équipe. A condition que Richardson, Lewis et Carter soient plus inspirés que la nuit dernière (24 PTS à eux trois !).
Pour le reste, les Français concernés par la nuit NBA n'ont pu briller... tout simplement parce qu'on ne leur en a pas laissé l'occasion: RONNY TURIAF n'était pas sur la feuille de match d'une équipe des Knicks en petit comité (8 joueurs seulement utilisés, avec 9 points seulement venus du banc...) et logiquement battue (112-103) par Minnesota et Kevin Love dans une autre dimension (31 PTS, 31 RBD !). IAN MAHINMI a joué moins d'une minute face à Philadelphie (99-90 pour les Mavericks), alors que ses compatriotes ALEXIS AJINÇA et RODRIGUE BEAUBOIS étaient encore absents. C'est bien la seule déception de cette nuit merveilleuse.
STATS
PIETRUS (29'51): 24 PTS (8/11), 2 RBD, 1 AST, 1 TO
DIAW (38'12): 19 PTS (8/10), 5 RBD, 5 AST, 1 BLK, 4 TO
TURIAF: DNP
MAHINMI (0'49): O PT (0/0)
BATUM (32'09): 21 PTS (8/14), 6 RBD, 2 AST, 3 TO
FRENCHY DE LA NUIT: Mike Piétrus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire