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lundi 15 novembre 2010

NBA: Richardson, sniper d'élite


BILAN DE LA NUIT NBA: 20e NUIT

RÉSULTATS
Atlanta - Minnesota: 111-105
Sacramento - Pistons:94-100
Oklahoma - San Antonio: 104-117
New York - Houston: 96-104
Los Angeles Lakers - Phoenix: 116-121

JASON RICHARDSON

AU TOP
1. JASON RICHARDSON (Phoenix): c'est une pluie de grêlons qui s'est abattue sur les têtes des Lakers, cette nuit; une averse drue qui les a trempé jusqu'aux os et fait prendre froid. Et celui qui a fait ainsi la pluie et le beau temps, c'est bien Richardson, aboslument diabolique à trois points (7/10 !) dans une équipe qui ne l'était pas moins (55% de réussite derrière la ligne, une folie !). Quand ses tirs longues distances rentrent aussi facilement, le bonhomme, aux facultés athlétiques hors du commun, devient proprement injouable, et c'est bien ce qu'il en a été face à des Lakers pourtant valeureux.
STATS: 35 PTS (13/20), 8 RBD, 3 AST, 3 STL, 2 TO

2. KEVIN LOVE (Minnesota): et le festival continue ! S'il n'a pas réédité son exploit historique (31 points et autant de rebonds face à New York au match précédent), l'intérieur des Wolves s'est montré tout aussi affamé devant Atlanta. Si ça n'a pas suffi en dépit du renfort habituel de Beasley (25 PTS) et, plus étonnant, de celui de Telfair (18 PTS, 8 AST), c'est que côté Atlanta, tout le monde s'y est mis. N'empêche, Love montre que sa convocation en équipe US lors du dernier Mondial était méritée: il est en train de devenir un des meilleurs joueurs NBA à son poste.
STATS: 22 PTS (7/15), 17 RBD, 2 AST, 2 STL, 5 TO

3. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): on n'est toujours pas sûr, contrairement à ce qu'il dit, de la parfaite santé de sa majesté. Mais une chose est sûre: même handicapé, Bryant reste un des plus formidable joueur jamais aperçu sur un terrain de basket. Il lui a manqué un rebond pour parachever un triple double, à peine gâté par une boulimie de ballons perdus. Il n'empêche, la bataille face aux Suns a, à l'évidence, réveillé l'instinct du chasseur chez Kobe. Ce match là a eu des allures de playoffs.
STATS: 25 PTS (11/20), 9 RBD, 14 AST, 1 STL, 8 TO

4. AL HORFORD (Atlanta): comme par hasard, les 4 défaites consécutives des Hawks ont survenu lors du coup de mou de leur pivot adoré. Et comme par hasard, il a suffi que Horford remette les gaz face à Minnesota pour qu'Atlanta renoue avec la victoire. C'est bien la preuve que cette équipe est la sienne, et pas celle de Johnson (17 PTS) ou de Smith (23 PTS, 10 RBD). Horford est un intérieur influent, capable de peser aussi bien offensivement que défensivement. Et s'il est déréglé, c'est toute la machinerie des Hawks qui l'est.
STATS: 28 PTS (9/14), 10 RBD, 3 AST, 1 STL, 3 BLK, 0 TO

5. STEVE NASH (Phoenix): le chef d'orchestre canadien semble monter de volume de jour en jour. Face aux Lakers, il a livré une véritable symphonie, sans fausse note. Offensivement, il reste un joueur de génie, malgré l'âge (36 ans) et les articulations. Aidé par Turkoglu (17 PTS) et Frye (20 PTS), il a ainsi pu soutenir le tireur d'élite Jason Richardson et remporté une victoire de prestige face aux Lakers. Et si les Suns avaient été sous-estimés ?
STATS: 21 PTS (6/11), 2 RBD, 13 AST, 1 STL, 0 TO

5 ex equo. PAU GASOL (L.A. Lakers): exceptionnellement, et vu la qualité exceptionnelle du match entre Phoenix et L.A., on intègrera un 6e joueur à ce tableau des mérites. Et, une fois encore, cette place revient à l'Espagnol, absolument éblouissant face aux Suns, ce qui n'a pourtant pas suffi. Pourtant, l'Ibère a encore été rude, réservant quelques sucreries de sa fabrique à l'équipe d'Arizona. C'est désormais une certitude: il est l'un, si ce n'est le, des favoris au titre de MVP de la saison.
STATS: 28 PTS (12/17), 17 RBD, 2 AST, 1 STL, 1 BLK, 4 TO

LE FLOP
DARKO MILICIC (Minnesota): ce pauvre garçon (2e choix de draft en 2003, à seulement 18 ans) n'est pas le flop de la soirée, c'est le flop du siècle ! On veut bien que Kevin Love prenne de la place dans la raquette des Wolves, mais de là à être aussi mou, c'est du domaine du paranormal. Son manque de nerfs est désespérant. Le toujours clairvoyant Kurt Rambis lui avait pourtant donné toute sa confiance, mais ça ne suffit pas, pas plus que les conseils de Bill Lambeer, ancien soutier des Pistons, brutal comme un stoppeur allemand des années 70, vicelard comme un notable de province dans une boîte SM, une sorte d'Hannibal Lecter des raquettes. Rien à faire, Milicic continue de rechigner au combat. Désespérant, on vous dit.
STATS: 2 PTS (1/7), 2 RBD, 2 AST, 3 BLK, 2 TO
(citation pour le grand match du meneur remplaçant des Knicks Toney Douglas: 3 PTS à 1/11, 6 RBD, 2 AST, 2 STL, 1 BLK)

LA SURPRISE
MATT BONNER (San Antonio): Tim Duncan toujours en demi-teinte, Thiago Splitter pas encore intégré, le grand échalas blanc est sorti de sa torpeur cette nuit pour assurer la victoire des Spurs à Oklahoma. Toujours aussi mou en défense, Bonner a fait ce qu'il sait le mieux faire: shooter à trois points. Iréel dans le domaine (7/7 !), il n'a pas été d'une grande aide sous son propre panneau mais, cette fois, ça a suffi pour vérouiller le match. Pop' sait qu'il va pouvoir compter sur lui cette saison, et c'est un réel atout pour les Texans.
STATS: 21 PTS (7/10), 4 RBD

L'ACTION
Allez, on en a choisi deux, deux gourmandises pour gourmets, deux actions similaires sans être jumelles, du pimenté et du velour.

Epicé, c'est le alley-oop réussi par Oklahoma face à San Antonio. Sur un contre, Eric Maynor trouve Ibaka, en l'air, qui dunke sauvagement à une seule main. Hot, hot, hot !



Velouté, c'est un autre alley-oop, oeuvre d'Atlanta face à Minnesota. Coincé contre la ligne de touche, Mike Bibby prend le ballon à une main et l'envoie en l'air pour le dunk tout en souplesse et en tonicité de Josh Smith, sous la barbe de Kevin Love. Sweet, sweet, sweet !



Et vous, vous préférez lequel, alors ?

2 commentaires:

mr_anzai a dit…

Le 1er ! Plus impressionnant à mon goût : le côté épicé sans doute.

Anonyme a dit…

Eh bien, ce n'est pas par esprit de contradiction, mais je préfère le deuxième, pour ma part ! Celui d'Ibaka est nerveux, sauvage, mais c'est du déjà vu. Perso, la passe à une main de Bibby me plaît particulièrement, et j'aime bien le démarquage de Smith qui n'en rajoute pas: il aurait pu défoncer le panneau, il marque tranquillement et s'en va. J'aime assez