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samedi 20 novembre 2010

NBA: le soleil se lève pour West


BILAN DE LA NUIT NBA: 25e NUIT

RÉSULTAT
Boston - Oklahoma: 84-89
Philadelphie - Milwaukee: 90-79
Toronto - Houston: 106-96
Washington - Memphis: 89-86
Miami - Charlotte: 96-87
Minnesota - L.A. Lakers: 95-112
New Orleans - Cleveland: 108-101
Utah - San Antonio: 82-94
Dallas - Chicago: 83-88
Sacramento - New Jersey: 86-81
Golden State - New York: 119-125

DAVID WEST

AU TOP
1. MONTA ELLIS (Golden State): Durant a trouvé un sacré adversaire, capable d'authentiques cartons. La nuit dernière, l'arrière supersonique des Warriors a réussi à tutoyer la quarantaine pour la troisième fois de la saison (quatre si on compte le dernier match de présaison face aux Lakers). A 25 ans, le voilà donc régulier autour des quarante points, entré dans la caste des gâchettes d'élite. Normalement, ça suffit à gagner un match... sauf lors de cette soirée complètement dingue face aux Knicks, où les défenses étaient en vacances: 69 points marqués lors du premier quart temps, 62 dans le quatrième, ce n'était pas un match de basket mais une orgie. Et le plus gourmet avait pour nom Monta Ellis, une sacrée fine gueule.
STATS: 40 PTS (17/30), 3 RBD, 5 AST, 3 STL, 4 TO

2. DAVID WEST (New Orleans): avec des chiffres un peu en deçà de ses canons habituels des saisons précédentes, West s'est brusquement réveillé dans la soirée de vendredi, non seulement en attaque - une spécialité - mais aussi en défense où il a mis au supplice Cleveland et son 5 de départ, totalement dépassé (pas un titulaire n'a inscrit plus de 10 PTS). Servi par Paul (15 PTS, 10 AST), aidé par Belinelli (20 PTS), West a emmené les Hornets jusqu'à la victoire (108-101), la dixième de la saison (pour une seule défaite). Déjà imbattables, ils vont devenir injouables si West retrouve son niveau de jeu habituel...
STATS: 34 PTS (14/20), 11 RBD, 1 AST, 1 STL, 3 BLK, 2 TO

3. DARKO MILICIC (Minnesota): OK, on s'est moqué et maintenant, on a l'air malin. Face aux Lakers, le Serbe a rendu une copie immaculée, de celle qui fit fantasmer les Pistons lorsqu'ils le draftèrent il y a sept ans derrière LeBron James mais devant... Bosh, Wade ou Anthony. Depuis, Milicic n'a quasiment jamais tenu les promesses qu'il avait suscitées. Jusqu'à ce voyage à Los Angeles où il a tenu tête à lui seul (Beasley a terminé avec 25 PTS et 10 RBD) aux Lakers. Certes, le fait que Love était ciblé par Odom l'a relativement laissé libre, mais quand même. Il fallait réaliser un tel carton. Et si c'était un déclic ?
STATS: 23 PTS (10/18), 16 RBD, 5 AST, 2 STL, 6 BLK, 2 TO

4. RAYMOND FELTON (New York): face aux Warriors et un Monta Ellis déchaîné, les Knicks n'ont pas seulement retrouvé un Stoudemire décisif (26 PTS, 11 RBD). Ils ont aussi découvert un Felton irrésistible. Toujours aussi généreux (11 AST), Felton a artillé comme jamais, battant son record de points en carrière. Il a ainsi inscrit deux fois plus de points que d'ordinaire, ce qui tend à démontrer qu'il méritait sa chance offerte par D'Antoni, venu le chercher à Charlotte où il s'encroûtait. Il est peut-être le meneur qu'attendaient les Knicks depuis un bail.
STATS: 35 PTS (13/17), 5 RBD, 11 AST, 4 STL, 1 BLK, 5 TO

5. RUSSEL WESTBROOK (Oklahoma): certes, le meneur prodige du Thunder a déjà été plus adroit (42%) et appliqué (7 pertes de balle), mais c'est tout de même lui qui a emmené son équipe à cette victoire de prestige face à Boston (84-89), et sans sa star Kevin Durant qui plus est, absent sur blessure. Face à une équipe de Boston assez timorée, où personne n'a dépassé les 16 PTS, et dans un match assez déconcertant (pas un panier marqué lors des dernières 9 minutes 30), Westbrook a tenu le cap sans paniquer. Il est déjà plus qu'un espoir.
STATS: 31 PTS (9/21), 4 RBD, 6 AST, 2 STL, 7 TO

A SIGNALER: en inscrivant dans le troisième quart-temps l'un de ses 19 PTS sur lancer franc (ajouté à 14 RBD) face au Jazz, Tim DUNCAN est devenu le meilleur marqueur des Spurs de tous les temps. Il en est à 20 797 points sous le maillot de San Antonio. Chapeau!

LE FLOP
KEVIN LOVE (Minnesota): il a été suffisamment salué pour, aujourd'hui, supporter un léger tacle. Face aux Lakers, Love a mesuré le chemin qui le séparait encore du très haut niveau. Particulièrement soigné par la défense angellinos, pris en individuel par Lamar Odom, Love a passé une soirée cauchemardesque au Staple Center. Il se consolerait en se disant que ça a sans doute participé à la renaissance de Milicic, au moins pour un soir. Que Love ne s'inquiète pas, les choses devraient rapidement retrouver leur cours normal et les rôles s'inverser de nouveau.
STATS: 0 PT (0/7), 7 RBD, 3 AST, 2 TO
(Prix spécial du jury des horreurs à OJ Mayo, étouffé par Arenas contre les Wizards: 3 PTS à 1/11, 3 RBD, 1 AST, et la balle de match manquée. Afreux, affreux, affreux...)

LA SURPRISE
MATT BARNES (L.A. Lakers): évidemment, l'adresse à trois points de cet intérieur atypique est connue, mais de là à réussir un tel festival face à Minnesota ! Enragé, Barnes a rendu une copie sans aucune scorie (100% de réussite au tir, dont 5/5 à trois points et aux lancers francs), mais aussi été très productif en défense. Le match de sa vie, en quelque sorte.
STATS: 24 PTS (7/7), 7 RBD, 6 AST, 2 STL

L'ACTION
Même battus par Oklahoma, les Celtics ont fait le spectacle chez eux. Avec deux actions à couper la respiration.

D'abord une passe aérienne de Ray Allen pour le alley-oop terminé par le dunk à une seule papatte de l'HippopoShaq, par ailleurs auteur d'un match impeccable (11 PTS à 100%, 6 RBD). Le pauvre Krstic en sue encore la nuit.



Ensuite l'action de Paul Pierce, démarrage derrière la ligne à 3 points, block de Garnett sur Harden qui lui permet de pénétrer dans la raquette et de claquer un dunk sur les crânes de Ibaka et de l'infortuné Krstic, décidément bien permissif.

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